LETTRE OUVERTE A: Madame Mme Fatou Ben Souda, Procureure à la Cour Pénale Internationale (CPI) .
Madame la procureure,
VU les Articles 6, 8, 8 bis du Statut de Rome, Chapitre II:- La commission de génocide : Massacres de masses, assassinat en groupes ciblés contre des civils membres de communautés de l’Azawad ;
- La commission de crimes de guerre : Exécutions arbitraires, exactions, tortures, disparussions;
- La commission de crimes d’agressions.VU l’Article 7 du Statut de Rome, Chapitre II : Conspiration en vue de commettre un Crime Contre l'Humanité.
- Discours de pogroms dans la presse étatique ;
- Empoisonnement de sources d’eaux ;
- Destruction expresse de ressources vitales des populations ;
- Création et promotion de milices ethniques ;
- Connivence et association avec des groupes narco-milices et terroristes.
VU le Chapitre VII de la Charte des Nations Unis : Atteinte à la Paix et à la Sécurité Internationale
- Association et connivence avec des groupes et bandes narco-milices et terroristes ;
- Exécutions arbitraires de masse et prise d’otages ciblées contre des membres de communautés ; des militants et sympathisants de mouvances politiques opposées ;
- Prises de rançons contre la libération de civils arbitrairement détenus.
VU l’Article 9 du Statut de Rome, du Chapitre relatif à la présence d’éléments de crimes aidant la CPI à interpréter et à appliquer les Articles 7, 8 et 8 bis du même statut au chapitre II.
- Massacre de Masse dans la région de Kidal et de Gao (1962-1964) ;
- Massacres de masses dans les villes de Léré, Gossi, Tombouctou, Gao, Ménaka, Kidal, Gourma Rarhouss, Ber, Goundam (1990-1996) ;
- Massacres dans les villes de Sévaré, Douentza, Djabali, Tombouctou, Gao, Konna, Gourma Rharous, Léré, Goundam, Telemsi (Janvier 2013-Avril 2014).
Madame la procureure ;
Nous avons l’honneur de vous informez :
Que le peuple de l’Azawad, n’a plus qu’un seul espoir, celui du DROIT, du Droit Pénal International Universel, face aux différents crimes des gouvernements maliens. Des interminables crimes aux caractères Génocidaires avec une immoralité étrangère à l’humain, à l’éthique et à la Loi, accompagnés d’exactions crapuleuses contre l’humain et l’humanité.
C’est dans ces circonstances, qu’en tant que coordinateur de la Délégation Spéciale au Respect des Droits Humains en Azawad (DSRDH-A), mais aussi en êtres humains, la situation nous exige de porter directement à votre connaissance le risque de persistance des causes du conflit historique.
Les gouvernements successifs du Mali à travers leurs armées régulières, parfois en connivence avec plusieurs milices narco-criminelles et terroristes ; sont non seulement les instigateurs et les maîtres d’ouvrage de ces exactions caractérisées et répétées, mais aussi n'ont jusqu'ici montrés aucune réprobation pour les faits criminels perpétrés tous les jours sur les populations dans l’Azawad.
Depuis plus des cinquante (50) ans d’indépendance du Mali, nos communautés sont dans une impasse mortelle, et l'une de leurs principales attentes n’est que judiciaire. Elles n’ont aujourd’hui que la justice et la vérité comme mécanisme possible pour retrouver leurs droits à la vie et à la dignité et leur liberté indifféremment volée.
Dans de telles circonstances, la justice aussi peut apporter une condamnation infaillible, et la réprobation universelle de tous les méfaits sur un peuple qui dans le silence a subi l'une des infamies du siècle, une tragédie des plus tragiques et des plus indicibles de l’histoire des peuples, des minorités et des communautés.
Le gouvernement actuel du Mali comme ces prédécesseurs, continue de retomber dans tous les fantasmes possibles et s’épanouit dans des instincts meurtriers les plus inhumains, en ouvrant plus de portes aux dangers les plus horribles de la nature humaine.
Contre le peuple de l’Azawad, nous alertons sur un énième crime atroce (génocide) qui se prépare, cette fois sous une manœuvre terroriste et dont l’ampleur donne le sentiment de toute-impuissance et d’impunité complices.
Dans toutes les zones sous occupation de l’armée malienne, des exactions, enlèvements, des prises d’otages, des pillages se poursuivent au quotidien.
Nous en appelons aussi à tous les membres de toutes les sociétés dont l’Etat de droit est le seul garant de la liberté individuelle et des droits fondamentaux, de consulter leurs conscience et de condamner la responsabilité pénale des gouvernements maliens, et d’attribuer à ces crimes tout l’intérêt qu’ils méritent, pour qu’ils soient examinés par la juridiction pénale internationale, et de porter la lourde qualification juridique de crime contre l’humanité.
La communauté internationale serait-elle entraîne d’aider un Etat populocide, ethnocide, pactisant avec des groupes narco-extrémistes coupables d’actes jusque là contraire à toutes les normes de justice et de droits de l’Homme.
Toutes les exactions subies par notre peuple, sont qualifiées non à tort d’actes de barbaries, et qui sont des atteintes à la liberté et la dignité humaine. Ce sont purement des actions exterminatrices, longuement et expressément dirigées contre lui.
Madame la procureure,
Ces crimes visent aussi la destruction de toutes nos valeurs socioculturelles, économiques et linguistique de « peuple libre » avec sa foi de tolérance et d’hospitalité.
Notre peuple subit des attentats quotidiens contre les droits individuels avec l’instauration d’un amalgame, d’une culture de haine, de méfiance vis-à-vis des membres de nos communautés en Afrique et ailleurs dans le monde.
Les intérêts moraux de nos communautés sont lésés par ces actes de barbaries, mais aussi leurs intérêts économiques.
Faute d’une convention internationale qui assure la répression de ces crimes, nous en appelons à la reconnaissance de la compétence universelle.
Le gouvernement du Mali refusant de reconnaître ces crimes pourrait sans secret être dans un « affreux plan d’extermination et de dépeuplement général (visant les pro-Azawad), le meurtre sous silence d’un peuple tout entier (meurtre de masse) ».
Leurs modes d’opérer est multiples, et le Génocide se réalise au travers d’une attaque synchronisée portée contre les différents aspects de la vie :
1. Dans le domaine politique
Dénaturation totale du conflit politique et historique qui oppose les soulèvements populaires de l’Azawad aux gouvernements centraux maliens. La promotion d’un amalgame international contre les membres de certaines communautés en les confondant à toutes les actions de terrorisme et d’extrémisme dans le Sahel. Par le biais de certains médias, le gouvernement malien prépare l’isolement socioculturel et économique des ressortissants de la région de l’Azawad ;
2. Dans le domaine sécuritaire :
Contrainte à l’exile, au déplacement, à l’isolement des communautés pro-Azawad à travers la création et la persistance d’attaques surprises ciblées, cycliques et de masses, mais aussi à travers le maintient de zones incontrôlées servant de bases de replis pour des groupes narcoterroristes;
3. Dans le domaine social:
Destruction des valeurs humaines, de cohésion sociale intercommunautaire en Azawad ; élimination et chasse ciblée contre des membres de l’intelligentsia formant l’élite intellectuelle et spirituelle de l’Azawad ;
4. Dans le domaine culturel:
Étouffement et enlisement des richesses artistiques matérielles et immatérielles, poétiques, linguistiques, pédagogiques (écriture) et éducatives dont dispose certaines de nos communautés.
5. Dans le domaine économique
Transfert des richesses aux seuls membres des communautés qui sans murmure adhèrent à la politique du pouvoir de Bamako, mais aussi ceux qui leurs permettront de garder le territoire et ses communautés dans l’isolement. Un complot d’isolement des productions animales, artisanales, intellectuelles par le maintient d’un climat de psychose terroriste.
Madame la procureure;
Par cette lettre ouverte, nous vous saisissons pour demander l’instruction urgente d’une enquête indépendante par votre bureau sur les violations graves ci-dessus mentionnés.
Avec l’espoir que notre requête bénéficiera de votre bienveillance, veuillez recevoir Madame l’expression de notre très haute considération.
Attaye Ag Mohamed.
Coordinateur provisoire de la Délégation Spéciale au Respect des Droits Humains en Azawad (DSRDH-A).
Le 02 Mars 2016.
A signer partager!
Madame la procureure,
VU les Articles 6, 8, 8 bis du Statut de Rome, Chapitre II:- La commission de génocide : Massacres de masses, assassinat en groupes ciblés contre des civils membres de communautés de l’Azawad ;
- La commission de crimes de guerre : Exécutions arbitraires, exactions, tortures, disparussions;
- La commission de crimes d’agressions.VU l’Article 7 du Statut de Rome, Chapitre II : Conspiration en vue de commettre un Crime Contre l'Humanité.
- Discours de pogroms dans la presse étatique ;
- Empoisonnement de sources d’eaux ;
- Destruction expresse de ressources vitales des populations ;
- Création et promotion de milices ethniques ;
- Connivence et association avec des groupes narco-milices et terroristes.
VU le Chapitre VII de la Charte des Nations Unis : Atteinte à la Paix et à la Sécurité Internationale
- Association et connivence avec des groupes et bandes narco-milices et terroristes ;
- Exécutions arbitraires de masse et prise d’otages ciblées contre des membres de communautés ; des militants et sympathisants de mouvances politiques opposées ;
- Prises de rançons contre la libération de civils arbitrairement détenus.
VU l’Article 9 du Statut de Rome, du Chapitre relatif à la présence d’éléments de crimes aidant la CPI à interpréter et à appliquer les Articles 7, 8 et 8 bis du même statut au chapitre II.
- Massacre de Masse dans la région de Kidal et de Gao (1962-1964) ;
- Massacres de masses dans les villes de Léré, Gossi, Tombouctou, Gao, Ménaka, Kidal, Gourma Rarhouss, Ber, Goundam (1990-1996) ;
- Massacres dans les villes de Sévaré, Douentza, Djabali, Tombouctou, Gao, Konna, Gourma Rharous, Léré, Goundam, Telemsi (Janvier 2013-Avril 2014).
Madame la procureure ;
Nous avons l’honneur de vous informez :
Que le peuple de l’Azawad, n’a plus qu’un seul espoir, celui du DROIT, du Droit Pénal International Universel, face aux différents crimes des gouvernements maliens. Des interminables crimes aux caractères Génocidaires avec une immoralité étrangère à l’humain, à l’éthique et à la Loi, accompagnés d’exactions crapuleuses contre l’humain et l’humanité.
C’est dans ces circonstances, qu’en tant que coordinateur de la Délégation Spéciale au Respect des Droits Humains en Azawad (DSRDH-A), mais aussi en êtres humains, la situation nous exige de porter directement à votre connaissance le risque de persistance des causes du conflit historique.
Les gouvernements successifs du Mali à travers leurs armées régulières, parfois en connivence avec plusieurs milices narco-criminelles et terroristes ; sont non seulement les instigateurs et les maîtres d’ouvrage de ces exactions caractérisées et répétées, mais aussi n'ont jusqu'ici montrés aucune réprobation pour les faits criminels perpétrés tous les jours sur les populations dans l’Azawad.
Depuis plus des cinquante (50) ans d’indépendance du Mali, nos communautés sont dans une impasse mortelle, et l'une de leurs principales attentes n’est que judiciaire. Elles n’ont aujourd’hui que la justice et la vérité comme mécanisme possible pour retrouver leurs droits à la vie et à la dignité et leur liberté indifféremment volée.
Dans de telles circonstances, la justice aussi peut apporter une condamnation infaillible, et la réprobation universelle de tous les méfaits sur un peuple qui dans le silence a subi l'une des infamies du siècle, une tragédie des plus tragiques et des plus indicibles de l’histoire des peuples, des minorités et des communautés.
Le gouvernement actuel du Mali comme ces prédécesseurs, continue de retomber dans tous les fantasmes possibles et s’épanouit dans des instincts meurtriers les plus inhumains, en ouvrant plus de portes aux dangers les plus horribles de la nature humaine.
Contre le peuple de l’Azawad, nous alertons sur un énième crime atroce (génocide) qui se prépare, cette fois sous une manœuvre terroriste et dont l’ampleur donne le sentiment de toute-impuissance et d’impunité complices.
Dans toutes les zones sous occupation de l’armée malienne, des exactions, enlèvements, des prises d’otages, des pillages se poursuivent au quotidien.
Nous en appelons aussi à tous les membres de toutes les sociétés dont l’Etat de droit est le seul garant de la liberté individuelle et des droits fondamentaux, de consulter leurs conscience et de condamner la responsabilité pénale des gouvernements maliens, et d’attribuer à ces crimes tout l’intérêt qu’ils méritent, pour qu’ils soient examinés par la juridiction pénale internationale, et de porter la lourde qualification juridique de crime contre l’humanité.
La communauté internationale serait-elle entraîne d’aider un Etat populocide, ethnocide, pactisant avec des groupes narco-extrémistes coupables d’actes jusque là contraire à toutes les normes de justice et de droits de l’Homme.
Toutes les exactions subies par notre peuple, sont qualifiées non à tort d’actes de barbaries, et qui sont des atteintes à la liberté et la dignité humaine. Ce sont purement des actions exterminatrices, longuement et expressément dirigées contre lui.
Madame la procureure,
Ces crimes visent aussi la destruction de toutes nos valeurs socioculturelles, économiques et linguistique de « peuple libre » avec sa foi de tolérance et d’hospitalité.
Notre peuple subit des attentats quotidiens contre les droits individuels avec l’instauration d’un amalgame, d’une culture de haine, de méfiance vis-à-vis des membres de nos communautés en Afrique et ailleurs dans le monde.
Les intérêts moraux de nos communautés sont lésés par ces actes de barbaries, mais aussi leurs intérêts économiques.
Faute d’une convention internationale qui assure la répression de ces crimes, nous en appelons à la reconnaissance de la compétence universelle.
Le gouvernement du Mali refusant de reconnaître ces crimes pourrait sans secret être dans un « affreux plan d’extermination et de dépeuplement général (visant les pro-Azawad), le meurtre sous silence d’un peuple tout entier (meurtre de masse) ».
Leurs modes d’opérer est multiples, et le Génocide se réalise au travers d’une attaque synchronisée portée contre les différents aspects de la vie :
1. Dans le domaine politique
Dénaturation totale du conflit politique et historique qui oppose les soulèvements populaires de l’Azawad aux gouvernements centraux maliens. La promotion d’un amalgame international contre les membres de certaines communautés en les confondant à toutes les actions de terrorisme et d’extrémisme dans le Sahel. Par le biais de certains médias, le gouvernement malien prépare l’isolement socioculturel et économique des ressortissants de la région de l’Azawad ;
2. Dans le domaine sécuritaire :
Contrainte à l’exile, au déplacement, à l’isolement des communautés pro-Azawad à travers la création et la persistance d’attaques surprises ciblées, cycliques et de masses, mais aussi à travers le maintient de zones incontrôlées servant de bases de replis pour des groupes narcoterroristes;
3. Dans le domaine social:
Destruction des valeurs humaines, de cohésion sociale intercommunautaire en Azawad ; élimination et chasse ciblée contre des membres de l’intelligentsia formant l’élite intellectuelle et spirituelle de l’Azawad ;
4. Dans le domaine culturel:
Étouffement et enlisement des richesses artistiques matérielles et immatérielles, poétiques, linguistiques, pédagogiques (écriture) et éducatives dont dispose certaines de nos communautés.
5. Dans le domaine économique
Transfert des richesses aux seuls membres des communautés qui sans murmure adhèrent à la politique du pouvoir de Bamako, mais aussi ceux qui leurs permettront de garder le territoire et ses communautés dans l’isolement. Un complot d’isolement des productions animales, artisanales, intellectuelles par le maintient d’un climat de psychose terroriste.
Madame la procureure;
Par cette lettre ouverte, nous vous saisissons pour demander l’instruction urgente d’une enquête indépendante par votre bureau sur les violations graves ci-dessus mentionnés.
Avec l’espoir que notre requête bénéficiera de votre bienveillance, veuillez recevoir Madame l’expression de notre très haute considération.
Attaye Ag Mohamed.
Coordinateur provisoire de la Délégation Spéciale au Respect des Droits Humains en Azawad (DSRDH-A).
Le 02 Mars 2016.
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